dimanche 29 avril 2012

Deux rubans de satin


John se tut et éteignit la lumière vive émanant du grand lustre baroque qui décorait de toutes ses pampilles et de ses plaquettes de cristal le salon d'Emma.  Une lampe  et des bougies disposées sur le grand piano diffusaient  un éclairage plus doux.

Il tendit à Emma un verre élancé, rempli d'un liquide ambré dont les reflets veloutés et vieil or dansaient lentement à la lumière de l'éclairage tamisé du salon. Sous le regard attentif de John, Emma trempa lentement ses lèvres dans le verre, pour n'être plus qu'absorber par les arômes de ce liquide. Moelleux, explosif de sucre équilibré et de parfums mêlés, ce Sauternes était exceptionnel. La cave, les restes de ces belles années de dégustation, avait donné un de ses plus beaux flacons.



John sourit, puis enfonça ses deux mains dans les poches de son costume finement rayé, si élégant. Il les ressortit poings fermés et les tendit sans un mot vers Emma. Elle le regarda en lui rendant son sourire et hésita quelques secondes. 

Elle regarda John avec attention, cherchant le sens de cette surprise, de ce jeu, ou de cette complicité. Où devait-elle poser son choix pour entrer dans ce duo.  Les yeux de John riaient toujours, ses sourcils légèrement soulevés montraient une interrogation amusée, il attendait.  Emma effleura de ses doigts légers le poignet droit de John, puis l'intérieur du poignet de l'autre main.  Elle hésita puis la caresse se fit plus prononcée sur  le poing gauche de John, le signal était donné. John retourna son poing, puis ouvrit la main. Emma s'empara doucement du ruban de satin violet qui s'enroulait à l'intérieur de sa paume. 

Le sourire de John devint victorieux et il ouvrit sa main droite, qui abritait aussi un ruban violet, il savait.

Ils approchèrent chacun leur  délicat morceau de satin l'un  de l'autre et Emma se rendit à l'évidence : le ruban qu'elle avait choisi était manifestement beaucoup plus court que celui qu'elle avait laissé à John.

La voix grave de John rompit le silence : " Je suis donc tout à vous".




Emma acquiesça, le désir l'empêchait de lui répondre avec des mots.  Elle s'approcha de lui, si grand devant elle. Elle l'embrassa longuement, une caresse infinie sur sa bouche, ne cherchant pas encore à aller plus avant, même simplement avec la langue.

Elle commença à le déshabiller, elle accompagnait de ses mots, qui venaient avec la montée de son désir. Elle lui disait en enlevant sa cravate combien elle avait envie de le sentir en elle, combien elle avait envie de sentir l'ampleur de son désir s'enfoncer dans son sexe qui se liquéfiait de cette attente. Elle lui murmura en déboutonnant les boutons de sa chemise comme elle avait envie de sentir sa peau sous ses lèvres. Elle embrassait et caressait de sa bouche, de sa langue, chaque parcelle de peau découverte.  Sa langue s'attarda sur certains endroits du torse de John et elle ressentit son plaisir. Elle humait son odeur à lui, et les gouttes d'un  parfum. Le cuir, la peau, la chair, la sueur, l'envie et quelques phéromones discrètes, elle se gavait de cela. 




Emma se détacha de John, il soupira de frustration.  Elle se recula un instant et se tint debout devant John sur les très hauts talons de ses escarpins. Jamais elle n'avait encore pris une telle hauteur, un brin de déséquilibre non encore apprivoisé, mais délicieux. Elle le regarda droit dans les yeux et remonta sa jupe sur ses jambes, faisant apparaître la bordure plus sombre du haut de ses bas. Elle attendit un instant avant de continuer son geste et de dévoiler à John la blancheur laiteuse de la peau du haut de ses cuisses. Conquérante, elle remonta sa jupe jusqu'à ses hanches.  Elle savait que John aimait regarder ses jambes gainées de nylon, suivre la ligne de ses jarretelles puis glisser ses yeux entre ses jambes pour continuer à dessiner les courbes de ses hanches, de ses fesses. Elle ne bougea pas pendant quelques secondes, puis fit glisser à terre sa légère culotte de soie.  Elle s'en dégagea, fit retomber sa jupe et revint vers John, déjà victorieuse.

Elle prit la main de John, la fit glisser sous sa jupe, entre ses jambes afin qu'il sente ce qu'il savait déjà, à quel point elle avait envie de lui.





Emma continua à déshabiller John et quand il fut nu, elle contempla le corps de son homme, son jouet, sa conquête, sa gourmandise qu'elle désirait tant.

Elle avait envie de lui, en elle ... et ce soir, c'est elle qui décidait, qui prenait toutes les initiatives. Emma avait une prime envie, elle s'agenouilla devant lui, et le prit délicatement en elle. Elle le goûta, le dégusta, lentement puis avec une gourmandise de plus en plus vive, une faim de lui qui n'arrivait pas à être assouvie, ni assez avec sa langue, si assez avec ses lèvres, si assez pour tout envelopper. Leur plaisir était intense, à lui, et d'abord à elle, tout autant. 

Elle s'écarta à nouveau, toute en douceur et le mena vers la grande méridienne de velours.  Elle avait toujours envie de lui, en elle encore mais différemment. John comprit son désir. Il s'assit et lui ouvrit les bras pour l'accueillir sur lui. Elle remonta à nouveau sa jupe jusqu'à sa taille,  le chevaucha pour s'asseoir sur lui, face à lui.    Elle posa ses talons immenses de chaque côté, près de ses cuisses, il avait nylon, chair, talons et plaisirs fétichistes contre lui. Il l'entoura alors de toute son envie à lui quand elle s'enfonça sur son sexe dressé, quand elle l'accueillit en elle dans un soupir de plaisir si intense. Son fourreau l'avalait, un double chaleur si intense.



Emma lui murmura alors dans un souffle, avant de se laisser toute abandonner à son plaisir, à leur plaisir..." La prochaine fois, choisissez la main droite...."



Texte d'Emma avec quelques gouttes de John

vendredi 13 avril 2012

Cadeau en elle


Elle reprit sa position en chandelle, dos sur le lit, jambes vers le lustre, ses jarretelles fendant la chair de ses fesses, son derrière offert, ses lèvres surgissant entre les cuisses. Elle écarta d’une main, ouvrant son intimité, l’intégralité d’elle-même. Sa seconde main, reprit l’objet argenté, tendu vers John.

« Trempez le dans le pot de gel, ni trop peu, ni pas assez, je veux le manger d’un coup. » soudainement carnassière.

Elle le ressaisit par le brillant, le petit bout de tige, l’orienta vers ses fesses.




« Regardez-moi. »

Approchant le sommet de la poire vers elle, vers ses fesses. Délicatement posé sur sa peau, le gel brillant, mouillant sa place, ce contact ouvert à lui.

« Emma m’a offert une belle surprise, jouissons ensemble de ce plaisir. »

« Mettez vous nu, mon cher, je vous veux en moi, maintenant … intégralement. »

Elle laissait le bout arrondi ouvrir son corps, humidifiant de glisse son orifice, sa peau s’étoilait, se détendait, les arrondis des fesses s’adaptant à son désir, les gants de satin brillaient comme les serviteurs de ce spectacle. John posa ses affaires sur la petite banquette deux places, un mini chesterfield de couleur rose.  Nu face à elle, les jambes en l’air, les mains entourant sa volupté.




« Regardez encore, juste là, au-dessus du voile de la combinette, de ce tulle qui m’enveloppe à l’extérieur. Mon plaisir devient intérieur, avec vous en spectateur, vos yeux sur moi, en moi. »

Elle augmenta le mouvement circulaire de la pointe de métal, décontractant sa cible, juste au bord. Tout cet endroit luisait de gel, elle s’arrêta, recula la main.

« Cela vous plaît-il ainsi ? »

« Totalement, car le plaisir doit être pour vous …. en vous. » ajouta-t-il.

Elle sourit, conquise d’être maîtresse de son envie à ses yeux. Elle saisit juste le bouton de strass, approcha l’objet sur le contour baigné de gel. Elle l’enfonça.
Rejetant un cri de jouissance, lâchant prise, les deux mains gantées sur la couette, de part et d’autre de son derrière.




Maintenant brillait un strass de couleur prune, un bijou posé dans le fondement de son intimité. Elle jouissait aussi de son regard, de cette sensation envahissante en elle. Sa chair détendue s’était ouverte sous sa pression, tiraillant sous le diamètre, s’ouvrant encore un peu plus, puis avalant la poire, sa température faisant sensation elle aussi. La sensibilité se décuplant avec la douceur du métal. Elle dégustait cette présence nouvelle.

« Merci Emma, merci ! ».

Il souriait.



JohnSteed

mercredi 11 avril 2012

Cadeau sur le lit


Emma avait choisi pour elle, les vêtements, les dessous, les habits de sa féminité, les contours de sa sensualité, les talons de son vertige, et puis cet homme. Mais aussi ce nouveau bijou, ce nouveau plaisir. Elle émit un sourire, avec l’envie de dire « merci » à Emma, là, maintenant. 




Son téléphone était posé ailleurs, elle restait entre ses mains, sur ses hanches, sur ses fesses, sous et sur ses jarretelles, vers ses cuisses. Il passait, repassait ici et là, dans les coins et les recoins de ses courbes, caressant, palpant, retroussant, massant sa peau, son corps tout entier. Même ses cheveux, après sa nuque, il envahissait les plus petits plis, le coin de ses lèvres, les lobes de ses oreilles, les dessous de fesses, les chevilles, les orteils, les cuisses. Elle était étendue sur le canapé, face à lui, ombre permanente sur elle.





Elle le repoussa, tendit ses jambes en chandelle, vers le plafond, les coutures devenant verticales, toute en longueur.  Il regardait. Délicatement, elle contourna ses fesses, une main tirant sa chair douce, moelleuse, si charnelle. L’autre retournant la poire de métal vers l’intérieur, pointant vers elle. Elle se ravisa, plia les jambes en deux.

« Portez-moi dans ma chambre ! »




Il la souleva, attrapant  ses épaules, caressant ses fesses, agrippant la combinette vaporeuse. Il suivit ses indications, à chaque porte, vers le couloir, une pièce blanche avec un mur rouge. Un cocon intime pour cette femme, des voilages, autour de la fenêtre donnant sur un jardin dans le noir de la nuit, des formes d’arbres, d’arbustes. Un balcon avec probablement des boules de buis, ici dans ce lieu, d’autres voilages, près de la commode, proche de la coiffeuse, autour de grands miroirs, un autre porte, probablement un dressing, ou une salle de bain.

Elle était étendue sur ce lit, sur cette couette blanche, avec juste deux rubans de satin rose poudré soulignant les bords.



« Ouvrez le second tiroir de cette commode, ouvrez la boite en satin, avec des rubans dessus ».
« Oui, celle-ci. Prenez le tube de gel, et quelques préservatifs John, nous ne nous connaissons à peine. » Avec un sourire gourmet.


... à suivre ...

JohnSteed

lundi 9 avril 2012

Deux mains, un massage en cadeau


Elle se positionna pour l’accueillir derrière elle, assise sur ce canapé très large, sur la partie méridienne, offrant son dos, sa nuque, ses reins à ses mains.

Il prit son temps, lui ouvrant un peu de son monde, partageant une exposition récente, quelques idées d’écriture, une activité artistique, des repas et des dégustations plus anciennes, des lieux réels et des aventures dans des livres, des lectures, encore de l’écriture. Emma lui avait parlé de cet exutoire que John cachait, et ne révélait que très peu aux autres. Il devait avoir confiance.




Il massait ses épaules, une à une, lui proposa de s’allonger sur le ventre, pour mieux appuyer ses gestes, muscles après muscles, zones après zones. Il cheminait sur son verso, passant parfois sur ses reins, caressant la peau à travers la combinette si fine.

Massage qui les emmenait dans la nuit.


Elle fermait les yeux, pensait à tout, à rien, à cet objet dans sa main gantée,  lourd et bientôt en elle.





Massage qui continuait, un dialogue avec les mains, elles faisaient probablement partie de son cadeau. Emma lui offrait ce partage, mais elle lui imposait aussi un inconnu, si vite, pour une fois, elle n’avait pas choisi sa proie, son mâle pour un soir, pour quelques semaines, quelques mois. Elle consommait à sa guise, ne donnant que très peu de sens aux battements de son cœur, avec une froide relation avec les hommes. Elle s’était battu pour devenir indépendante, fière de son business, de son statut de responsable de son entreprise, elle était une femme libre, sans amour, qui choisissait son destin. Elle ne voulait aucunement d’une relation qui lui donnerait des contraintes, qui lui ferait perdre le contrôle. Sûre d’elle, elle dévorait son entourage, ouvrait sa porte uniquement au gré de son pouvoir sur une nouvelle cible.





Certes le temps passait, elle n’avait pas construit de famille, du moins ce noyau apparemment obligatoire avec quelques enfants, un ex-mari,  une pension alimentaire, des soucis. Elle jouissait de son pouvoir, surtout de son indépendance. Les limites étaient celles de ses désirs, elle savait s’ouvrir aux autres, goûter, tester, détester certaines aventures, mais son corps, chaque partie de son corps lui appartenait, sous ses seules décisions. Ce soir, elle avait choisi des morceaux du puzzle, mais Emma avait rajouté d’autres pièces, gourmandes, pour troubler quelques heures, dans la nuit sourde, dans ce noir envahissant, jouant des ombres avec les quelques lumières. Elle se laissait happer par ce cadeau vivant, loin des gigolos que parfois elle avait payé pour son plaisir.


.... à suivre ...

JohnSteed

dimanche 8 avril 2012

Cadeau scintillant


Elle redevenait adolescente curieuse et capricieuse devant ses paquets, elle oubliait sa rigueur habituelle, son instinct de protection, de domination envers les autres. Elle sortit un bracelet composé de divers rangs de perles, fines.
« Pour glisser sur votre gant. » suggéra John.

Elle prit le temps d’enfiler ce gant, doux en intérieur, doux en extérieur, reflétant les lumières alentours. Elle passa les six rangs de perle dessus, devenant instantanément plus glamour.




« Je suis prête pour le bal. »
« Avec une longue robe noire, ou une courte robe tutu peut-être. » ajouta-t-il.

Elle avait le second gant, il contenait un objet plus lourd, plus rond, elle le déposa sur le papier de soie. Enfilant calmement l’autre gant, elle avait pris conscience de ses cadeaux d’anniversaire, de la présence diffuse d’Emma, d’une simple rencontre devenue amie, de cet homme presque inconnu près d’elle.

Un cadeau original, dans le sens de sa vie, de sa complicité érotique avec Emma, une poire de métal de quelques centimètres, surmonté d’un œillet décoré d’un brillant prune. Les éclats, les reflets étaient partis vers les murs, jouant des différents éclairages.




« Emma me gâte, nous en avions parlé rapidement ensemble, au gré de nos confessions intimes, de nos regards croisés sur la volupté, le pouvoir de nos sens. C’est une délicieuse attention, un bijou peu commun. »

Un silence, l’objet entre ses doigts, dans les yeux de John.
« Et pour moi, une première fois ! »
Elle marqua une pause, définitivement libérée par ce début de soirée. 

John attendait, croquant dans les petites mignardises disponibles, laissant le moelleux fondre dans sa bouche, pleine de saveurs extérieures. Il aimait ce parfum de miel, le sien, sur ses doigts, encore imprégnés. Il la regardait estimer son dernier cadeau.

Elle croquait elle aussi, buvait par petites touches, goûtant le premier puis le second champagne. Assumant cet épicurisme total de mets, de vins, de chair et de lingerie fine. Un feu d’artifice pastel, sans explosions sonores mais avec tant de palpitations, de surprises.




Rarement elle avait ressenti cette proximité dans le choix, dans la manière, comme une lecture de ses envies, naturelle. Elle savourait ce monde au ralenti, elle n’avait pas d’objectif ni d’engagement particulier dans cette soirée. Elle ne le souhaitait pas, pour la première fois depuis longtemps, elle prenait le temps de découvrir, de se découvrir réellement.


« Voulez-vous un massage tout en discutant ? »
« Souhaitez-vous un essayage de ce bijou ? Ensemble. »


....à suivre ...

JohnSteed

samedi 7 avril 2012

Encore un cadeau, des cadeaux


De ses doigts experts, il attachait chaque jarretelle, il avait les yeux fermés, le visage collé à son sexe. Serre-taille, un, deux, trois, quatre jarretelles à gauche, une jambe en nylon parfait, une couture toujours alignée, un magicien aveugle. Puis la droite, il clipsait chaque attache de métal, avec un bord du revers de dentelle, large revers d’ailleurs, un must qui se faisait si peu à notre époque.





Elle était en combinette, en bas nylon couture, en escarpins, debout sur la table basse, il se releva, la saisit, attrapant le string au passage.

« Vous n’en aurez pas besoin ce soir. »

En la reposant sur le canapé, il déposa une minuscule sculpture de dentelle sur sa commode, au pied d’un vase de pivoines. Deux dentelles poudrées en accord avec la teinte soyeuse de la Duchesse de Nemours, sa fleur préférée, fragile, glorieuse avec ses quinze centimètres de diamètre. Elles étaient là à pencher la tête vers cette anecdote d’organza chiffonné comme un bourgeon non éclos.



  
Elle souriait encore, il versait un autre champagne, rosé de saignée, plus vif, dans un autre duo de flûte.
« Vous aimez les ambiances, les bulles sont des clefs pour différents univers. »




Elle dont le jeu principal était de manipuler les hommes, parfois les femmes, maîtresse de ses hormones, de tous ses désirs, elle avait des cadeaux, et surtout un majordome à son service. Mais depuis quelques minutes, c’est lui qui menait son jeu. Elle appréciait en dégustant des petits carrés sablés au parmesan, saupoudré de piment ou de graines de pavot. Un délicieux équilibre nouveau, variant de l’épicé au crémeux salé du fromage. 

Elle l’observait dans sa chemise blanche, sa cravate bleue nuit avec de fins motifs abstraits, trop éloignés dans cette semi-pénombre. Un costume à la coupe simple et souple, un homme aucunement en faiblesse mais aussi aucunement en conquête. 

« un gentleman hédoniste » avait répété plusieurs fois Emma, en ajoutant « un jour, je te le prêterai. » Cette dernière remarque avait déclenché une gamme de rire, de petites phrases, elles avaient parlé de lui, de ses attentions, de sa fragilité, de cette sensibilité peu commune, presque étrange. Elles avaient bu, ri, parlé encore.




« C’est bientôt mon anniversaire, offres-le moi. »


Aussi ce soir, elle était sur ce canapé, son sexe encore humide de son passage, ouvert, lisse, perceptible derrière le voile fin de cette combinette longue. Il restait une boite, un cadeau sur la table, au milieu des flûtes, des bouteilles, des petits fours, il la regardait.
« Encore une surprise d’Emma »
« Non, un ajout de notre part, une folie récente, qui semblait convenir à votre personne. »




Elle soupesa ce petit cube de carton, son ruban. Juste assez grand pour contenir une religieuse au chocolat, une montre, un bijou peut-être !

Elle tira le ruban, ouvrit la boîte, un papier de soie noir. Subtile différence avec le blanc immaculé des autres cadeaux. Le poids l’intriguait.

Elle sentait le moelleux tout en paradoxe avec cette masse estimée par son cerveau. Incohérence de sensations. Le papier s’ouvrit sur une fleur de satin gris presque argenté. Plusieurs cercles de brillance, de cette douceur qui visuellement interroge toujours par l’association directe au mot « douceur ». 
Elle saisit un morceau qui se déroula, un long gant de satin gris, puis un second, mais chacun avait un poids interne. 

D’autres surprises !


.... à suivre ...

JohnSteed pour vous

vendredi 6 avril 2012

Cadeaux sur elle


Elle était quasiment nue, avec juste un collier, il la regardait, la dégustait des yeux. Elle était pour la première fois, dans les mains d’un homme obéissant, et en même temps il s’occupait d’elle, de son corps, de ce moment intime du déshabillage, de l’habillage. Un cadeau à manipuler, et manipulateur !




Il prit les bas de teinte clair, une rose imperceptible , un satiné poudré, qu’il enfila en douceur, avec précision sur ses jambes. Délicatement, avec une grande maîtrise, John profita de chaque courbe, pour la caresser, l’observer en croisant chaque nouveau grain de beauté, soyeusement en passant ses doigts à l’intérieur, longeant les mollets, l’arrière du genou, le début de cuisses, tirant, corrigeant naturellement le chemin de ce bas, de sa couture impeccablement droite. 

Comment faisait-il pour fixer cette ligne de nylon si parfaitement derrière elle, elle avait jeté un œil , elle le voyait devant, souriant, et pourtant ce détail était invariable sur toute la longueur de jambes. Magique. Elle se rappelait les propos échangés avec Emma, sur le style discret de son John. Elle souriait de ces mots si juste, quand la seconde jambe fût, elle aussi, enveloppé d’un bas nylon de couleur blush. Elle lui remit ses escarpins à bride, avec la même sensualité que la première fois.





Elle sentait son souffle sur ses lèvres, il lui amena un macaron près de la bouche, sa langue sur ses lèvres verticales. Elle croquait, il la dégustait, tenant avec humour ses deux bas du bout des doigts. Elle avait son cadeau, des douceurs cachés, pas dans un papier de soie.


Il continua longuement, ressentant son corps, sa fébrilité, malgré cette position debout, de domination, de supériorité. Elle l’avait pour elle.

Doucement il saisit le serre-taille, enlaçant ses hanches. Avec précision, lui dans une position collée à elle. Puis cette combinette, capturée d'une main, il se releva, en libérant d’un souffle son bouton de délices, il passa autour d’elle ce voile léger, une mousseline d’une finesse exceptionnelle, elle adorait ces privilèges de féminité. Il glissa d’un geste chacun de ses seins dans le balconnet très court. Précis, maintenant il accrochait les nombreux petites attaches dans son dos, elle sentait ses mains descendre sur sa colonne, un massage pointilliste, ses deux bras autour de ses hanches. 




Un macaron apparut devant sa bouche, combien avait il de mains, il avait disparu. Là encore, il dégustait ses lèvres, elle mangeait le moelleux , dévorait les arômes de framboises avec le citron vert. 

Délices en haut, en bas !

...à suivre....


JohnSteed