samedi 27 juin 2015

Offerte pour mieux recevoir

Eliza avait rendez-vous sur ce parking sombre, un coin de ville endormie. Aucun passage, quelques feux tricolores qui illuminent de couleurs le macadam noir, quelques voitures, des retours tardifs, en quête d’une place, avec une seule envie, rentrer chez eux, au chaud. Elle attendait avec le souffle chaud sur ses jambes, libérées par ce manteau court.

Celui-ci ne cachait qu’un chemisier en mousseline fine, transparent pour ne pas couvrir son soutien-gorge noir et rouge qui enveloppait son bonnet D voluptueux. Une petite jupe plissée renforçait sa posture sensuelle, son choix de mode sulfureux, d’autant qu’elle ne couvrait que difficilement l’arrondi de ses fesses. Mini ou micro, la longueur n’enflammait que les regards, dans son entière volonté d’exhibition, partiellement assumée. Son client, après leurs échanges d’emails ponctué d’un court coup de téléphone plus précis, avait exigé des bas, de véritables bas nylon avec couture. Pas de résilles vulgaires, pas de bas jarretières trop classiques, il voulait du glamour. Les jarretelles s’affichaient sur ses cuisses, dépassant du manteau maintenant un peu ouvert, sur le cru de la chair blanche au-dessus des revers brillants, le tout dans la lueur blanche du proche lampadaire. La finesse du voile excitait le toucher, ses doigts impatients le caressaient.  Eliza ressentait la tension du string enfoncé entre ses fesses, la dentelle vibrant avec le chauffage. Son derrière s’appuyait sur le tissu du siège, elle attendait, toujours quelques minutes qui lui paraissaient longues. Des noctambules, mais pas son client, où était-il ? Elle le connaissait, tout comme son exigence dans ses fantasmes fétichistes, avec sa volonté de maître dominant. Ses ordres étaient clairs, non négociables, sinon il aurait choisi une autre libertine. Elle serait encore surprise, se donnant dans ses limites personnelles qu’il avait découvert dans leurs précédents échanges. Il savait et saurait l’emmener au-delà, sur des chemins sensuels et soumis, pour démultiplier ses sensations charnelles mais surtout dans son esprit. Tout en la baisant sans concession. Son plaisir brut mêlé de douceurs et de fermeté diverses. Elle aimait prendre l’argent, assouvir ses envies, recevoir des ordres et se donner toujours plus. Son corps l’amenait à jouir, sa maturité savourait les plaisirs intérieurs et intellectualisés. Surtout dans les yeux de son homme, ensuite plus encore avec lui, pour revivre certains instants plus forts., en elle.





Une voiture enfin, une camionnette, pas une berline habituelle avec le luxe du cuir intérieur, elle tourne autour du parking et finalement s’approche en se garant sur les places vides nombreuses. Lui, un costume chic avec cravate, se dirige vers elle. Il vient vers sa porte côté passager, elle allume la veilleuse intérieure, découvre ses jambes, ouvre son manteau pour exhiber son corps offert. Ils regardent.  Il détaille de haut en bas, acquiesce sobrement d’un signe de tête, ouvre la portière. Ils se saluent.
« Etes-vous prête pour ce soir ? »
« Oui Monsieur ! »
« Combien pour une soumise dans un cocktail fétichiste ? Pour vous soumettre, pour vous forcer la bouche, vos lèvres du haut et du bas, pour faire vibrer votre petit cul, combien ? »
« Vous avez mes tarifs, je serai à vous. Intégralement. »
Il sortit les billets, un à un, il les glissa dans les revers de ses bas, comme les clefs de désirs mutuels, de besoins profonds. Comme le signe conclu de sa soumission. 
« Où est votre collier ? Mettez-le avant de me suivre. Laissez aussi ce manteau, il fera assez chaud pour le reste du trajet.
Elle glissa le cuir sous ses cheveux courts, se laissa refermer la boucle argentée sur sa nuque. Il était réservé à ses clients privilégiés, les meilleurs dominateurs, les couples parfois, quelques dominatrices. Une signature pour se donner entièrement pour cette nuit à venir.
Il ouvrit plus largement la portière, elle saisit son sac. Dans le même mouvement il lui retira son manteau, jugé inutile. Sa peau prit conscience de la température de printemps. Mais surtout de ce lieu calme, aux fenêtres closes, illuminées ou éteintes, des volets qui cachait l’intimité des familles, mais aussi leurs regards sur elle, si peu habillée. Vingt mètres à traverser, le cul à l’air. La jupe micro ne recouvrait pas le haut de ses cuisses, tombant sur l’arrondi des fesses, laissant libre court à ses longues jambes. Le client savourait derrière elle, ses pas légers, perchés sur ses talons hauts, cette allure sexy. Cette exhibition excitait les deux parties, autant le fétichiste gourmet de jambes nylonées, qu’Eliza, réjouie de vivre cet interdit. Sa silhouette en liberté, sa féminité totalement fondue dans cette pute d’un soir.
Elle vint s’asseoir au chaud, il prît la place du chauffeur, ils glissèrent dans la nuit vers une rue inconnue. Quelques minutes après seulement, ils se garèrent dans une résidence, le portail s’ouvrit sur un garage, il entra le véhicule. En claquant la porte, il referma sur la nuit leur espace. Des murs gris, une lumière froide, un regard candauliste présent mais discret.
Il avait fait le tour, ouvrit la porte arrière latérale, puis celle de sa passagère.
« Complétons ce collier, chère soumise. »
Accompagnant sa parole de gestes, il saisit le premier poignet pour l’enlacer de cuir, de métal de boucles pour refermer le tout et accrocher d’autres éléments. Il fît de même avec le second. Puis il lui demanda de se tourner vers lui pour cercler ses chevilles, doucement sur les bas fins. Il prenait possession de son corps avec les futurs chemins pour d’autres liens, pour soumettre son âme de pute. Du piquant et de la douceur, du cuir et des dentelles. Peut-être trop d’ailleurs !
« Libérez votre  sexe et votre cul de ce string, là maintenant. Sortez de la voiture, donnez-lui votre dernière barrière. »
Dans la lumière blafarde, elle se leva face au mur fade, dans ce lieu sans parfums légers encore moins féminins, s’habituait à cet endroit sans décoration, un simple garage, mais avec un sol souple, comme une moquette, et surtout une chaleur bien réelle. Ce bien-être chaud l’enveloppait, il l’invita à sortir sur ses fins talons. De son autre main, il la poussa vers l’arrière de la camionnette.
« Voilà ton lieu de travail pour ce soir ! Là tu vas te faire baiser. »





Elle se pencha, se demandant où elle allait prendre place. Un simple matelas sur la plancher, , du satin noir et une tenture de fortune en satin rouge, des cordes et des mousquetons, un atmosphère fetish et rustique. Une claque sur le cul, il la repoussa encore, l’obligeant à se baisser, à grimper sur le matelas.

Il se pencha pour qu’elle soit à quatre pattes. Sans concession il saisit une sangle large pour attacher son collier . Ensuite ce fut le tour de ses poignets, pris dans des mousquetons et fixés à la grille métallique entre les fauteuils avant et l’arrière. Elle pouvait voir des yeux désirables et candaulistes, tout proches d’elle. Il pouvait l’embrasser à travers ce grillage. Le client entra dans cette cabine, il se glissa entre ses jambes, caressant les bas. Il lui écarta les cuisses, la forçant à offrir son sexe, pour lui lécher. Pendant de longues minutes il suça les petites et les grandes lèvres, absorbant le jus de son plaisir, il touchait avec ses doigts, il écartait encore, il poussait sa langue. Mêlant douceur lente, très lente même, avec des moments plus rudes, elle se cambrait, s’offrait toujours plus. Les mains quand elles ne s’introduisaient pas en elle, sublimaient ses jambes, des talons, sur les chevilles, sur les mollets, les doux genoux, les cuisses, les fesses, ses reins. Elle savourait. De sa grotte humide, il entrait et sortait un, deux, trois doigts, changeant leurs longueurs, les largeurs, s’essuyant entre son sexe et ses revers.

Il lui absorba son clitoris, sa grande spécialité, frottant dans le vide créer par sa bouche, le doux gland féminin avec sa langue durcie. Oubliant le temps, il dégustait longuement, dévorait les minutes et son corps féminin. Un doigt glissa aussi vers son petit cul, dans son étoile lisse.

« Dommage que tu n’es pas décidé de porter ton rosebud comme convenu, je vais être obligé de te faire vibrer. »

Dans un repli du matelas, il sortit des préservatifs, un petit gode, des plugs de toutes tailles. Il lui lécha le trou, la raie, la doigta un peu plus et très délicatement il enfonça un gode tout petit mais bien vibrant dans le cul offert. Elle ne voulait pas, du moins refusait ce plaisir nouveau, cette forme délicate en elle. Un paradoxe qu’il maîtrisait avec sagesse. Il prit possession de son cul, bloquant le gode bien en elle, pour la voir se crisper, puis face son plaisir réel, se libérer, jouir de cette sensation si profonde, si contraignante et savoureuse à la fois. Lui seul la prenait par là, elle refusait pour la forme, car à chaque fois qu'il avait pris cette initiative, son sexe avait triplé d'humidité, et ses lèvres coulaient à volonté. Des yeux la suivaient dans ce refus consentant, observant ses limites repoussées, cet orifice offert uniquement à cet homme.

Dans les minutes qui suivirent, il joua avec son corps, passant des cordes rouges sur le corps de sa soumise, variant les points d’attaches, sur la chair, dans le cube de métal. Il lui força la bouche pour y glisser un sexe dur, pour voir la salive et la langue l’avaler. Dans un tourbillon, il lui retira aussi son porte-jarretelle simple par un modèle plus fetish, avec douze jarretelles, il en profita pour lui bander les yeux, mais surtout pour la baiser plusieurs fois, profitant de ses jets de sperme ici et là, et durant les moments plus relax pour l’attacher encore, la caresser aussi, la prendre en photo. L'arrière de ce véhicule devenu un cube de métal, avec des cordes rouges attachés à sa chair, mais aussi tendus dans les interstices ou la grille entre les sièges avant et cette partie. Un bondage en trois dimensions, un labyrinthe visuel avec pour coeur vibrant, le corps écartelé d'Elisa, pénétré et jouisseur ! Elle avait lâché prise depuis de longues heures, pour ne se focaliser que sur ses plaisirs diverses, charnels et intelectuels. Etre vue, être vue en pleine jouissance, en plein orgasme, en totale prisonnière d'un jeux de cordes. Mais plus encore femme heureuse de se muer dans des tenues qui révélait ses autres facettes plus soumises ou plus follement dégustatrice de corps masculins ou féminins. Elle jouissait encore, en avalant ce sexe en elle, jambes et bras en croix, intégralement exhibée.

Des yeux sur elle, un de ses premiers plaisirs. Cet homme, ses yeux, à moins que ce ne fût ceux de son mari de celle-ci, présent voyeur sur siège passager qui ne flashe sur ses jeux fetish.


M. STEED




mercredi 17 juin 2015

Cadeau gourmet

L'été avait posé ses bras lourds de chaleur sur tout le monde, la canicule emportait les derniers brins d'air pour en faire des baisers brûlants sur les corps. Dans la rue, depuis un taxi John observait les belles en robe d'été, les tenues courtes, parfois plus proches de la plage que du centre-ville, des échancrures importantes sur des poitrines libres, des shorts couvrant à peine le début d'arrondi des fesses.


Ce matin, en pleine écriture, il avait reçu un email d'Emma, une prolongation de son séminaire, un peu loin pour la rejoindre pour le week-end, mais heureusement elle avait prévu des gourmandises pour lui. Juste une adresse, un horaire, un numéro de chambre. Sur le chemin, il explorait les possibles de ce mystère mais revenait toujours à la complicité qui l'unissait dans des jeux charnels avec sa belle. Il avait pris un bouquet de fleurs, quelques affaires dans un petit sac en cuir, il patientait dans les bouchons habituels. Quelques minutes encore, un pourboire, quelques marches, un homme aux clefs d'or, un sourire, une carte magnétique, le numéro 73. Un ascenseur silencieux en compagnie d'une vieille touriste suant de sa dernière balade vers le louvre, mais en sortant le bonheur d'une large baie vitrée donnant sur les toits de Paris, une vue fascinante, trois suites devant lui, une fente, une carte, un déclic.





Quelques pas, le temps de fermer le porte, Emma n'avait rien précisé de plus, le mystère allait s'ouvrir dans la lumière du réel. Une large baie vitrée, comme dans le couloir, les toits de Paris, les rideaux largement ouverts, une salle large, une femme debout, un sourire en voyant les fleurs.


"Emma m'avait prévenu de votre galanterie. Je suis votre divertissement, vous êtes aussi le mien, je suis une amie. Mon prénom est Juliette. J'hésitais à aller sur le balcon, pour vous voir arriver. Chanter même, mais j'adore les parfums de votre bouquet. Un vase et je suis à vous."

Une belle femme, une tenue sensuelle, des détails qui savaient inquiéter instantanément la gourmandise de John. Un chemisier blanc, ouvert, trop petit peut-être, un soutien-gorge rempli d'une paire de seins opulents, une volupté conquérante, à croquer même. Une taille marquée par la matière de la jupe, le latex, enveloppant des hanches bien rondes, de la beauté en rondeur, des jarretelles marquées sous la finesse luisante. Des bas nylon, des jambes élégantes juchées sur des hauts talons, John décomposait les mouvements, son allure. Dans la panorama, il y a avait aussi un seau à champagne, deux bouteilles, des macarons et quelques cannelés. Les instructions d'Emma, bien qu'éloignée, avait été précises et le chaque plaisir s'ajoutant à l'autre, la joie intérieure envahie l'homme, entre le bonheur esthétique et peu farouche de la dame présente, ainsi que les plaisirs de bouche sur la table.

"Je suis à vous, pour l'après-midi et la nuit. Profitez de moi, sans limites, Emma m'a susurré certains de vos désirs, de vos fantasmes aussi, de vos vices." dit-elle en souriant largement. "Je ne refuse aucune nouveauté, aucune joie que mon corps pourrait recevoir, donner aussi."

John plaqua sa main sur la jupe en latex pour sentir, les yeux fermés les lignes du corps, la douceur de cette matière, la chaleur de sa peau, malgré la climatisation de la pièce. Et sans autre précaution, d'une main directive, il saisit les cheveux longs, la retourna vers lui, vers le bas, vers le sol.

"Votre bouche sera parfaite pour me dire bonjour."

Il dézippait son pantalon, il forçait déjà les lèvres, assouvissant cette volonté pulsionnelle de voir une femme exquise, avec ici, maintenant, soudainement le désir de la voir entre ses cuisses, sans autres paroles. Juliette offrit ses lèvres rosées, avec un gloss lumineux. John s'enfonça largement, elle sortit sa langue, lécha toute la longueur, dessus, dessous, le gland et les bourses, intégralement. John croqua un macaron à la clémentine. Juteux de fraîcheur ! Juteux encore plus après une flûte dégusté debout, lentement, pris entre deux plaisirs. Jus et bulles, parfums au nez, arômes en bouche, il savourait, elle excellait de lenteur, de caresses, ici et là, avalant toujours plus la longueur dans sa gorge. John ne ratait rien du chemisier ouvert, de la position accroupie, les jambes écartées, de la jupe en latex tendue sur les cuisses, des jarretelles sensuelles. Juteux totalement en elle.


La bouche encore pleine, John se baissa pour lui glisser un macaron à  l'orange amère, entier et crémeux. Il la releva aussi. Les boutons du chemisier se libérèrent, le coton léger se posa sur un siège, John souleva le latex, caressant la peau si douce au-dessus des revers. Juste là, la poussant vers une console avec miroir, elle s'appuya sur les mains, se cambra, offrant son cul rond au regard. Une belle exhibitionniste, Emma avait bien précisé la mise en scène. Juliette, face à elle-même dans le reflet, les mains sur la laque, les seins libres car le soutien-gorge était aussi parti, la taille marquée plus encore par le latex roulé, les jarretelles, le cul relevé, un rosebud brillant dans sa raie. Et ses jambes, fantasme permanent de John, en fin bas nylon à couture, sur des talons fins. Il contemplait, se mettant nu, dégustant une autre flûte, tout en choisissant le sextoy parmi ceux présents sur le meuble bas. Un rabbit serait parfait pour combler les lèvres humides de Juliette, John sourit au miroir, écarta les jambes d'une main, poussa en elle le jouet vibrant. Du bonheur, surtout du bonheur, elle se plia, resta sur ses poignets, les vibrations s'amplifiaient, John prit son temps, de longues minutes, une heure durant laquelle elle apprécia les allers-retours, les sensations, les arrêts, les silences, les doigts et même la langue. Il lui offrit du champagne, uniquement quand elle serrait les jambes, le sextoy profondément en elle, avec aussi la variante s'activant sur son clitoris. Les lèvres en transe, les bulles en bouche, John reprenait ses caresses, sur et sous le latex, sur ses seins, dans son cou, sur sa taille, sur ses cuisses. Pour la fin d'après-midi, John lui permit de s'allonger sur le canapé, face l'horizon de lumière, la vue panoramique. Le soleil éblouissant dehors, la fraîcheur dan la pièce, le corps chaud de Juliette.

"Emma m'a précisé que vous êtes tactiles tout autant que vous êtes fétichistes de la volupté en lingerie et bas nylon. J'ai hésité entre les bas en latex et les gants, mais cette jupe me plaisait tant, un chic que vous avez apparemment aimé. Je vais me changer, des envies ?"

"Oui celle d'être encore surpris."

John nu, marchait en regardant la ville, le soleil sur cette terrasse, sans aucun vis-à-vis. Des instants délicieux, les muscles libres, la douceur du lieu, les plaisirs dégustés et à venir.

Juliette revint avec un corset, toujours sur des talons, maintenant vernis, très hauts, les jambes intégralement recouvertes de nylon, une culotte haute en latex. Les cheveux tirés, tenus par une pince, avec un nouveau rouge à lèvres écarlate, très voluptueux, elle avançait. John devina des bas portés très très hauts sur les cuisses, les revers sous le latex. Une caresse quand elle fût plus proche, six larges jarretelles à l'ancienne. Il palpa, elle le caressa, en particulier son torse, ses poils en souriant. Elle lui avoua que ses rencontres récentes étaient souvent plus jeunes, totalement épilés, question de génération. Il lui répondit avec une boutade, un aphorisme sur l'âge et l'expérience. Ses fesses , ils se les touchèrent en même temps, John montrant son envie charnelle. Avec ses gants, elle lui frotta les bourses, les fesses, une sensation double, un recto-verso sublime.

"Je vais vous surprendre, je remercierai Emma pour ce rendez-vous, prenez-moi, mais je reste avec cette tenue. Sans rien changer."

John ouvrit ses bras, sortit ses mains, multiples pour caresser la poitrine comprimée dans le corset, le nylon sur toute la longueur des jambes, suivant les deux coutures, tout en lui suçant un téton, lui frottant son sexe sur le latex. Il allait la dévorer, en regardant la nuit avaler la ville. Latex, satin, nylon, un cocktail explosif !

"Et cette culotte, sans zip, c'est bien par là que je vais vous emplir !"
"Oui, je le veux aussi. Surprise"

Juliette recula, se coucha sur la table basse moderne en cuir, elle souleva ses jambes, tenues par ses mains.

"Prenez-moi, je le répète."

John dubitatif, aimait là encore ce mystère, cette combinaison sans évidence qui démultipliait les clefs de la future jouissance. Il fît glisser ses doigts sur les jambes, des talons postés vers le plafond vers les cuisses ouvertes,,vers ce latex luisant. Là point d'ouverture, de zip ou de boutons. Mais en lieu et place de la vallée des délices, un minuscule tunnel de latex. Là, dans cette belle offerte, la matière s'enfonçait en elle.

Le membre glissa pour trouver son chemin sous le mont de vénus lisse, noir, doux, soyeux. Une sensation nouvelle, qu'ils prolongèrent longtemps, dans diverses positions. Profondément, avec le même jus blanc dans la jouissance mutuelle. Elle adorait, il dégustait ce cadeau. Une pensée vers Emma, l'imaginant elle aussi avec cette culotte délicieuse. Un dîner, d'autres tenues, la nuit serait savoureuse, avec d'autres surprises, d'autres matières peut-être.

La main sur les fesses de Juliette, John jouit encore en elle.





M Steed