mercredi 23 juillet 2014

Souffle de chaleur ... intérieure

John n'avait pas revu Emma depuis quelques jours, quelques semaines. Elle avait un agenda pro qui l'occupait et la fatiguait avec ses déplacements quasi quotidiens, lui écrivait, doutait, souffrait de ses douleurs habituelles, ne recevant personne à ces moments-là.

Mais ce soir, il l'avait invité, avec un bouquet de fleurs livrés chez elle, un carton manuscrit d'invitation, quelques mots aussi. Pour sa tenue, ses bas noirs à coutures glissés dans des talons hauts, très hauts, une bride autour de chaque cheville, et les détails qu'il adorait. Ainsi les chaînes cerclaient le bas de chaque jambe, sous le nylon fin, brillant suivant la lumière, dans ses yeux quand il ouvrit et commença à la déguster du sol vers son parfum, sa nuque, ses cheveux, elle avançait dans le couloir d'entrée. Il tenait  son court trench dans la main, elle n'avait plus que sa lingerie. Ses hanches ondulait.




Emma entra dans le salon, choisissant le cuir du canapé chesterfield gris foncé, le plus charnel de tous, elle se tourna vers lui, lui lançant son total accord pour se donner à lui. C'est elle qui décidait, lui qui disposait maintenant. Droite, elle portait au-dessus de ses bas, de belles jarretelles tendues sur ses fesses rondes, un délice esthétique dont John savourait les reflets dans les miroirs, donnant encore plus de volume à ces arrondis délicieux. Nombreuses jarretelles vers le dessous d'un corset underbust, surmonté d'un soutien-gorge laissant l'arrondi charnel de sa volupté, de ses seins, s'exprimer amplement dans une version semi-opaque, le tout caché à peine sous un top en voile noir, si léger.

Rien ne cachait son sexe, sobrement lisse, cette vallée des délices coupée par une chaînette exquise signant verticalement une ligne entre le possible nombril, vers les lèvres, entre les bas. Un bijou, une complicité entre eux, laissé un soir sur son oreiller. Emma avait savourer cette introduction toute personnelle dans son intimité, là au fond d'elle. Un cadeau qu'elle ne portait qu'avec lui, pour lui, en elle.

Pendant que le bouchon de champagne partait sur l'étagère la plus haute du salon, rejoindre une large collection d'autres moments festifs, elle se pencha, offrant ses fesses au regard de son homme. Un délice, dégusté centimètre par centimètre par son oeil expert, avec le mélange du parfum féminin, des arômes des bulles dans la flûte qu'il apportait. D'une fausse pudeur, elle couvrit ses arrières, libres et sensuelles.





Emma avait envie de lui depuis plus d'une heure, elle l'aurait dévoré, mais elle savait cet immense plaisir qu'il avait à dévorer sa féminité, sa lingerie, ses bijoux, ici ou là, sa coiffure et ses ongles vernis, ses courbes de chair et de dentelles. La dernière fois, il l'avait prise profondément mais rapidement dans un parking, avant un cocktail, avec fougue. Un intense plaisir court qu'elle aimait autant que cette attente ce soir, longue, mais si douce.

D'une main il lui servit la flûte, le champagne, les bulles, d'une autre experte, souple et précise il lui posa deux doigts sur le clitoris, entre les lèvres, directement. Fulgurance d'un massage de gourmet, elle avait poussé son corps, accentué sa cambrure, et bu ce vieux millésime subtil.

Quelques minutes, quelques massages, un peu de jouissance, des petits cris, John l'avait retourné sur le cuir, basculé avec les jambes en l'air, écarté les fesses, les jambes, les bas nylon, pour la prendre sans autre préliminaires, en rugissant tel un lion dévorant sa proie. Emma recevait cette énergie, ce corps fou d'elle, profondément, intégralement sur elle, un poids de sexe et d'amour, car si il restait silencieux, ses yeux signaient chaque coup de rein, de ses sentiments, de ce manque, de ces envies nouvelles, de ce désir en pleine action.

Il jouit en caressant le nylon des deux jambes, s'écroulant avec elle sur le cuir, les gouttes de sueur, les parfums de leurs peaux mêlées, leurs chairs en fusion.


Une bille de verre glissa au bout de la chaîne, errant aux abords de la vallée des délices, humide, emplie de bonheur et de luxure. Deux sourires, des lèvres, eux, ensemble.



Mr Steed





jeudi 3 juillet 2014

Double sublimations

Delphine se releva, prend position sur ses genoux, dans son élan elle lécha les tétons de cette inconnue frissonnante, perdue dans sa jouissance. Les derniers spasmes emportaient son corps, animaient sa silhouette assise, sa lingerie jusqu'au bout de ses talons.



Regard sur elle, les yeux bandés, le corps en transe, la langue douce sur les tétons, comme les seins, un partage de sensations. Delphine pris une main inconnue pour qu'elle vienne caresser ses seins, le duo fusionnait de sensations renvoyées l'une à l'autre. John prenait plaisir à les caresser lui aussi, ici et là, les reins, le cou, des baisers, des parfums de femmes en pleine excitation charnelle, ses mains sur leurs fesses, leurs reins, leurs cuisses. Il jouait de ses doigts précis entre les lèvres, sur les bourgeons de désirs, sur les vibrations propres à l'une et à l'autre. 

Il redressa Delphine, prit la main de la belle au bandeau, les guida vers la méridienne. Là il guida celle qui serait couché sur le dos, les jambes relevées, les talons dans le cuir. Puis d'un geste précis, il guida Sophine au dessus d'elle. Il déposa un baiser sur les lèvres, sous le bandeau. De sa main droite, il s'enfonçait dans le sexe si proche, d'autres lèvres, elles venaient se poser sur ce visage, il retira le bandeau, elle vit des fesses se poser sur elle.

Combinaison croisée, John se positionna. L'une léchait l'autre, Delphine en levrette appréciait ce jeu de langue entre ses bas. John prit alors place en elle, s'enfonçant sans concession juste après ses doigts, sous les coups de langue venus du dessous. Des cris, un bassin qui se creuse, de la sueur, du bonheur !





L'après-midi fut délicieuse, chaque vallée des délices reçut une visite en profondeur, avec une ferme présence. Le sexe de John passait de lèvres en lèvres, de bouche de l'une au calice de l'autre. Caresses et jeu à six mains, des doigts sous les jarretelles, sur les bas nylon, les jambes tremblaient de secousses. Rien n'existait autour d'eux, ce bureau devenait boudoir hédoniste.

Les belles recevaient leurs désirs, appréciant le sexe, de l'un et de l'autre mêlés, sous sa langue, des sucs, des gouttes de sperme, des saveurs et des parfums intimes. Jouissance !




Après ce trio fougeux, John se posa, les regarda s'embrasser pour mélanger les dernières volutes de ces instants là. Doigts et mains encore exploratrices, câlins et complicité, tout se mixait devant lui, deux corps au féminin, sublimes dans leurs courbes et rondeurs, dans leurs bas nylon croisés, une bulle d'infinie douceur.




Mr STEED