vendredi 28 mars 2014

Fête

Daphné jouissait de cette position impossible, dans ce parking, dans ces habitudes, et surtout avec son contrôle absolu de tous les instants de sa vie habituelle. Sur ce capot de voiture, là dans le fond mi-éclairé, elle se donnait à John, ce complice malin qui jouait avec son corps, avec son âme. 

Ses courbes embrassaient le métal, elle tremblait de ce bonheur sensuel et purement sexuel qui l'envahissait depuis qu'elle avait changé de tenue, depuis son bureau. Plus aucune notion de temps, d'heures, de jour ou de nuit, un coup de fatigue, de fringale après ces exercices de gourmandises voluptueuses. 




John la redressa, la caressa, d'un geste délicat, quasi aimant, plus de délicatesse. Elle glissa sa chevelure sur son épaule, sentant sa chemise, son parfum, réveillant ainsi ses pensées pour Alex. Où était-il ? Savait-il tout cela ?

"Rentrons au chaud, nous allons vous ré-habiller."

Daphné était extrêmement détachée, droguée par les hormones de son propre corps. Ils avancèrent vers l'ascenseur, John appuya sur le bouton, tenant Daphné en petite tenue près de lui, quelques affaires sur son bras libre. Les portes s'ouvrèrent, la lumière d'une cabine, quatrième étage, un début de montée puis un arrêt, un sourire de John avec le doit sur le bouton.

"Voilà nous allons arriver à la fête, alors vous allez vous mettre nue à nouveau, ici, vous habiller de cet ensemble et ces accessoires."

Là, devant les miroirs vus chaque matin, chaque en revenant du travail, des courses, un lieu où elle pouvait croiser des voisins, Daphné retira sa jupe, sa guêpière, ses bas noirs à coutures rouges, ses talons. 

John détacha son collier en susurrant à son oreille qu'il servirait une autre fois. Il glissa un soutien-gorge en soie blanche avec une dentelle noire, un serre-taille très haut dans le même duo de soie. De ses deux mains, il attacha des bas délicatement caramel  sur les jambes. Puis il ajouta des chaussures crème avec une semelle rouge, des talons très hauts, très agréables malgré cette cambrure. Daphné sourit dans cette cabine d'essayage improvisée. John répondit par un sourire, des caresses ici et là dont celles en remontant ses cuisses pour un string infime de dentelle noire, coordonné à l'ensemble.


Dans les reflets multiples il voyait toutes les facettes de Daphné, fesses rondes, hanches soyeuses, bas délicats, épaules fines, chevelure un peu défaite. Il lui glissa un caraco de soie noire, fluide et ultra doux, justement échancré. Une jupe crayon trouva place sur le bas de ses hanches, enveloppant ses cuisses, libérant, tout en les resserrant, ses genoux. Un châle en soie, son sac à main, John lui conseilla une brosses et un rouge à lèvres pour remettre un peu d'ordre.

Il rangea consciencieusement les autres effets dans un sac. 

"Vous êtes radieuse."




Il décrocha le bouton, l'ascenseur s'éleva. La lumière d'un palier si familier, avec ce grand bouquet de fleurs à droite, la porte de l'appartement sur la gauche, la moquette épaisse, le bois sur les murs. 

Daphné ajusta une dernière fois sa jupe, un peu perdue, sonna.

Alex apparut, souriant, heureux, un peu de bruit derrière lui.

"Nous t'attendions pour la fête, John m'avait prévenu de votre retard. Le champagne est servi." Ils s'embrassèrent. Quatre couples d'amies très proches étaient là, picorant des tapas à profusion, des vins espagnols, du champagne. Daphné fût accueillie par des compliments sur sa tenue, sur ses jambes magnifiques, sur ses coutures si féminines sur des bas chair, sur son visage épanouie (malgré sa réunion si tardive).

Alex remercia John en lui tendant du champagne dans une flûte dorée, en le remerciant des photos reçues durant les dernières heures.

La fête continuait, intérieurement.



Mr STEED

Si vous souhaitez lire le début : Voluptehedoniste.blogspot.fr/2013/11/desirs-en-fete.html 

jeudi 13 mars 2014

Tourbillon de Fête

John avait garé la voiture dans leur parking, dans ce lieu froid, trop lisse avec ces néons qui projetaient une lumière saturée. Daphné reprenait ses esprits, il ouvrit la porte, elle se pencha pour sortir.

Mais il la saisit par la nuque, plaquant son collier, elle posa ses talons dehors, sans pouvoir se relever. Là entre deux voitures, perchée sur ses escarpins, les jambes ouvertes pour ne pas tomber, accroupie, elle reçut le sexe tendu directement sur ses lèvres. Jamais elle n'avait imaginé sucer un homme à cet endroit, dans son parking, si rapidement. Sans ménagement, en opposition à sa douceur habituelle, elle sentit le sexe dur s'enfoncer dans sa bouche, contre sa gorge. Il donnait le mouvement en tenant sa tête, puis plus doucement elle reprit ce rythme, l'avalant, le suçant, l'absorbant. En équilibre précaire, la jupe en néoprène faisait une corolle parfaite au-dessus de ses cuisses repliées,de son fessier dégagé, elle suçait avec plaisir le gland, chaque courbe, chaque repli, n'oubliant pas d'entendre le plaisir qui s'exprimait.





D'un doigt John la releva, en soulevant l'anneau situé sur sa nuque, elle se léchait encore les lèvres, la porte se referma, elle avança vers la lumière suivant son bras. Ils passèrent devant plusieurs véhicules, se dirigeant vers l'ascenseur. Sous la lumière, sur ce béton peint où crissaient les pneus chaque soir en se garant, elle s'aperçut dans les vitres d'une voiture, juste en guêpière de dentelle noire, en jupe qui cachait à peine le début de ses cuisses, le revers de ses bas rouges. Une tenue inadaptée à ce chemin habituel, à cette routine de travail et de voisinage, elle fût surprise d'y penser, de reprendre sa force d'esprit sur ce corps quasi nu à cet endroit. Ils auraient pu rencontrer des voisins, d'autres propriétaires de véhicules.


John l'orienta non pas vers la porte de la pièce d'accès aux étages, mais plus loin. Là-bas, un peu plus loin, un peu plus sombre, le fond de ce parking, d'autres voitures, elle toujours en petite tenue. Il lui parla à l'oreille, Daphné tourna son regard autour d'elle, sans hésiter elle marcha vers un modèle de luxe, rutilant de polish impeccable. Là, elle se pencha sur le capot, relevant sa jupe, offrant une vue somptueuse sur ses fesses, sur les jarretelles qui retenaient ses bas.

D'un coup de main, d'un coup de rein elle se retrouva écrasée sur le métal, son sexe avalant celui de ce maître d'un soir, profondément. Les boules de geisha bougèrent en elle, avec cette envie charnelle forte qui voyageait dans sa vallée des délices. Juste un regard pour le voir, excité, droit dans son costume, la cravate à peine en balade, par le reflet du pare-brise. Daphné se faisait prendre, dans ce parking, elle jouissait de cet acte surprenant, impossible pour elle, et pourtant.



... à suivre ...


Mr STEED

samedi 1 mars 2014

Soirée de Fête

Les yeux clos, Daphné savourait tout son corps, les plus infimes parties de son corps. Celles qui étaient entrées en vibration, après la déflagration dans cette intense explosion de plaisirs, celles qui diffusaient maintenant la mélodie des hormones, elle planait. 

Jamais elle n'avait laissé son corps partir ainsi, son esprit ne maîtrisant plus rien, absolument rien.




Une léger roulis, des petits sursauts, elle ouvrit enfin les yeux, des lumières, la nuit, la ville. A l'arrière de la voiture, en position quasi allongée, elle aperçut le chauffeur, John. Par le jeu du rétroviseur, il lui envoya un sourire. Comment était-elle passée de cette table d'épilation, de cette épisode jouissif à cette banquette en cuir ?


Il roulait doucement, dans le flot des habituels bouchons du soir, à petite allure. Les vitrines brillaient, ils étaient de nouveau dans les beaux quartiers pas trop loin de chez elle, de chez eux, car une pensée revint vers son mari Alex, vers l'absence de notion de temps, vers cette pause. 

Daphné se redressa, posant ses jambes sur le sol en moquette, des escarpins à brides fines, une touche de métal devant, un éclat avec les lumières extérieures des néons. Ses jambes luisaient d'un reflet brillant, un noir absolu, des deniers plus proches du opaques, mais brillants à chaque lampadaire. Elle posa sa main, surprise par l'exquise douceur de ses bas, ressentant avec ses doigts, mais aussi doublement avec ses jambes. Un léger délice à fleur de peau, une couture à l'arrière, elle aimait de plus en plus ce geste personnel, celui de caresser ses jambes, ce soir, mais aussi en journée. C'était devenu un réflexe de réconfort, une pause discrète en harmonie avec sa féminité.






Elle découvrit en remontant vers ses cuisses, juste après ce revers toujours aussi doux, sa peau parfumée, ultra-douce et cette matière, sa jupe. Surprise, elle se pencha, caressa encore cette corolle rigide, si à la mode, une mini-jupe en néoprène. John savait surprendre, elle lui adressa un sourire, il observait ce jeu  indirectement. 

Au-dessus, ses yeux s'habituant à cette obscurité, elle vit la guêpière noire avec des dentelles rouges, des transparences, ses seins, son corps, cette sensualité qui devenait elle-même. Dans son dos, le laçage ferme de rubans de satin, corsetée dans ce jeu complice, sans ordres ni contrat avec John, elle se donnait, se transformait, jouissait. 

Autour de son cou, elle sentit le métal, les anneaux, devinant du bout des doigts, regardant sur la vitre, apercevant sa coiffure, ses lèvres rouges, ses ongles rouges, sa féminité amplifiée. Transposée dans une autre mais tout en étant sereine de ce méli-mélo de style et de volupté. 

Une manoeuvre, un trottoir plus haut, ses fesses se réveillaient elles-aussi, envoyant les signaux d'une présence, ici et là, le cuir aussi, cette chaleur en contact avec sa peau. Une porte de garage coulissait, ils entraient dans une autre dimension de cette soirée de fête.
Son entrejambe ressentit des glissements, des vibrations nouvelles.
Son corps frémit d'envie, de souvenirs très récents.





.... à suivre....
Maître STEED

Pour connaître les premiers pas de cette histoire :  Voluptehedoniste.blogspot.fr/2013/11/desirs-en-fete.html