lundi 28 mai 2012

Quelques gouttes sur les lèvres

Elles avaient eu le même mouvement l'une vers l'autre, des regards de gourmandise, de complicité. John devenait, une fois encore, le cadeau commun, au-delà des deux bouquets de fleurs pour chacune d'elle. Il était à genoux, en costume impeccable, seule sa veste était au dos d'une chaise de la table voisine. Il officiait avec délectation entre les cuisses de Mary, léchant les lèvres, après avoir parcouru de baisers les plis entre les deux cuisses, suçotant les chairs de sa peau douce. Il passait du revers de bas nylon noir opaque de droite à celui de gauche avec des bises, des pointes de langue, reprenant les courbes, les coins de sa peau subtile, et son parfum, ses parfums intimes. 





Mary ouvrait ses jambes, Emma observait, avec une de ses mains sur le haut de cuisse, proche de la tête en action de son John. Elle aimait voir ce chevalier du cunnilingus, donnant à une amie, à une future intime. Ce don à travers lui, sans jalousie, en complète complicité était un plaisir pour lui, pour elle, pour Mary. Un candaulisme assumé depuis longtemps, après une découverte touches par touches du libertinage. Mais ce n'était plus un acte charnel, ni même un rendez-vous, mais bien une philosophie de partage, de fusion, à deux ou à trois, ou plus. Ils savouraient cela, avec des relations multiples, des demandes ouvertes ou silencieuses, ou comme ce soir, un don de l'un à une autre, à travers leur couple de chair, de sexe. Épicuriens de sensations, ils étaient, elle se sublimait, mouillait de sensation qui aurait pu être entre ses cuisses.




John usait de ce trouble en regardant la ravissante Mary, offerte à cet amuse-bouche. Elle s'ouvrait un peu plus, son corps glissait vers lui. Il léchait les grandes lèvres, les prenait entre ses lèvres, aspirant avec justesse, pour tendre cette peau si fine, puis les petites lèvres, avec des longues remontées, de plus longues descentes. Il s'abreuvait des sucs de son corps, toujours un plus nombreux. Emma se leva, cherchant sur la table basse, elle prit la sauternes, déposé par John derrière le seau de glace. Un millésime choisi avec attention, celui de la naissance de Mary. Il renforça sa dégustation, prolongeant les humidités, remontant la robe de Mary, plus haut sur ses hanches, ressentant de ses mains les rondeurs de sa taille, le soyeux des tissus, de la lingerie, de ce serre-taille si doux.


Emma avança la bouteille près des yeux de Mary, déjà un peu partie, elle montra la couleur du vin, le mythique breuvage, l'année. Mary acquiesçait mais elle vibrait un peu plus, de cette langue en elle, lapant son corps, son fruit intime, ses sensations liquides. Emma souriait, elle posa une main sur l'épaule de son homme en pleine acte de gourmet dévoué. Il recula de quelques centimètres, ouvrant sa langue entre le clitoris tendu et ses lèvres, elle versa sur la ligne de quelques millimètres de poils pubiens de Mary. Le liquide d'or suivit, enroula le pic de jouissance, les spasmes de la belle aux cuisses écartées. Il finit dans la bouche, entre les lèvres de ce duo de gourmandises. 




Quatre lèvres sucées couvertes de sucre, d'arômes d'oranges confites, de miel et de fruits d'été.

John léchait encore, autour et dans ce sexe en pleine sublimation.


...à suivre ...

JohnSteed pour vous toutes, fidèles gourmandes 

4 commentaires:

François a dit…

Partage gourmet pour lèvres gourmandes, il n'y pas de doute que John est un cadeau pour les 2 femmes tout autant que Mary et Emma le sont pour ses désirs altruistes. Cette suite s'inscrit en lettres d'un érotisme tout délicat qui vous caractérise. Délicieux !
Bien à vous,
François.

pussy a dit…

Serait-ce le printemps et l'arrivée du soleil qui émoustille notre John de la sorte?
Quel beau cadeau en tout cas et si bien partagé, quelle complicité entre les trois protagonistes, j'adore!
Quant à la dernière photo, je n'ai pas de mot! La suite...

françoisedu80 a dit…

Epicurien totalement John , aux fleurs offertent butine les sucs mélangés , bouches gourmandes ,lèvres sanguines ,la chaleur exhale les parfums...
Baisers

Miss Legs a dit…

Ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant ;)... il fait chaud sur vos pages cher John ! Baisers torrides !